Myrtaceae, mes amours : les Eucalyptus

Les Eucalyptus

  Quand j'ai acquis ce jardin, j'ai choisi les Eucalyptus pour avoir très vite de grands arbres. Nous ne sommes plus assez jeunes pour avoir la chance  de profiter d'autres arbres adultes. Ils sont beaux, ils sont grands, ils ombrent très vite le terrain et ils boivent le trop plein d'eau en saison humide. Mais, mais leur feuillage offre malheureusement une prise au vent lors des tempêtes. 


Eucalyptus dalrympleana

  Le Gommier des montagnes, est sans conteste le plus majestueux du jardin. 

Tout jeune encore avec de beaux rameaux rouges.



  L' Eucalyptus s'exfolie tous les ans.  Comme s'il n'avait plus de place dans sa robe de l'année, celle-ci craque, se déchire en grands lambeaux de secs et durs enroulés sur eux-mêmes. 

  Une fois qu'il a fait peau neuve , l'arbre arbore une parure immaculée parfois rosée selon la saison. 





Juste avant la mue... 



  Parmi les Eucalyptus du jardin, c'est le plus branchu. Ses branches ne s'éclaircissent pas d'elles-mêmes. C'est le seul que nous devons élaguer à hauteur d'homme pour pouvoir planter dessous. 




Floraison. Bien sûr j'aurais aimé un Eucalyptus à fleur rouge mais ils ne sont pas assez rustiques.


 


  Sa silhouette est bien différente de l' Eucalyptus pauciflora niphophilla qui l'accompagne à gauche.

 


Eucalyptus pauciflora niphophilla n'a jamais l'écorce blanche, il est toujours orné de plaque grise.



Eucalyptus pauciflora niphophilla 

  Depuis à peine deux ans au jardin, ses rameaux sont d'un beau vert. On aperçoit aussi les jeunes feuilles qui prendront la forme en faucille...




Il a poussé pendant dix ans, tout en hauteur sans prendre de volume. 


 


Son feuillage est gris-bleuté. 



Eucalyptus pauciflora debeuzevillei 

  Jeunes feuilles larges mais qui vont s'allonger avec l'âge. 


Jeunes rameaux rouges et floraison opulent dès son jeune âge. 



  Patatrac ! Sous l'effet des vents le voilà parterre... Mais je me suis aperçue que les racines avaient été rongées sur tout un côté par les campagnols. Ce ne sera ni le premier ni le dernier à tomber sous leurs crocs.




Eucalyptus gregsoniana 

  Il aurait dû pousser buissonnant selon les renseignements lus... Bof ! certes il a des branches basses mais j'ai peur que leur poids ne le fasse tomber... 




  Un port très anarchique que nous n'arrivons plus à limiter : les branches latérales sont trop hautes et trop grosses. 




Très beau feuillage gris bleu. Aux feuilles très fines et longues.




Eucalyptus perriniana 

Derrière le très bel Eucalyptus dalrymplena, l'écorce jaunâtre est celle de l'Eucalyptus perriniana.





Très belle couleur quand il desquame. 




Il a craqué il me faut tout recommencer. 



Eucalyptus rubida 

  Celui-ci avait aussi un tronc d'un blancheur immaculée. Il a poussé très vite mais il a été déraciné à deux reprise malgré la haie, et n'a plus repris. 



Eucalyptus parviflora ou parvula





Les fleurs bleues dessous sont celles du Ceanothus arboreus 'Trewithen blue'

Eucalyptus coccifera

  Encore un Eucalyptus qui a rendu l'âme. En arrivant en Novembre nous n'avions pu que constater sa mort. Il n'y pas à chercher bien loin la raison de ce dessèchement : les campagnols. 

--------------------




 

Myrtaceae, mes amours : les Callistemon

  Les myrtacées sont composées principalement d'arbres et arbustes à feuillage persistant, endémiques en Australie, Amérique tropicale ou sur les côtes méditerranéennes.

  Certaines nous sont bien connues comme le clou de girofle, le myrte, l'eucalyptus ou la goyave... Elles ont la particularité de contenir des huiles aromatiques.  

 La diversité des feuillages, la couleur des fleurs, l'échelonnement des floraisons et la beauté des troncs nous permettent de jouer sur bien des gammes. 

  Ce sont les genres australiens qui vont me causer le plus de soucis, mais certains résistent. 

  Plusieurs genres et espèces fleurissent dans mes parcelles d'Océanie et du Chili, comme les Callistemon, les Eucalyptus, les Leptospermum, les Lophomyrtus...


Les Callistemon  

Appelés rinces bouteilles à cause de leur fleurs en écouvillon.


Callistemon rigidus 

  Présents à deux endroits du jardin je peux en tester la résistance selon leur exposition. Leurs goupillons rouges ne passent pas inaperçus. J'ai hâte de le voir atteindre les deux mètres promis. C'est un de ceux qui résiste le mieux à la sècheresse... et il l'a prouvé.
  Ce sujet est situé sur un talus devant des cistes aussi hauts que lui et d'un grand saule pleureur plus bas, qui le protègent des vents d'Est. Il est arrivé que ces derniers puissent être très froids (-15°) de nuit.  Il est par ailleurs bien exposé au soleil. 



  Celui-ci, situé plus bas au jardin, dans la partie "Océanie", est protégé encore plus efficacement, à l'Est par une haie de 3m et un hangar ainsi qu' au Nord par un chêne et un Hoheria sexstylosa 'pendula'. Par contre, il est moins exposé au soleil qui ne l'atteint qu'en milieu d'après midi. 



En fin de floraison

  On ne s'y attend pas, mais en Côtes d'Armor, nous avons connus deux étés en alerte sècheresse. Comme les persistants ne bronchent pas je ne veille pas à les arroser. Cela a pu avoir des conséquences sur certaines espèces perdues par la suite... Ce n'est pas toujours le gel qui peut être néfaste. 

Callistemon sieberii ou C. pityoides 'Widdicom Gem'




  Il est pareillement en double exemplaire et deux expositions peuvent être testées.
 
  Les Callistemon ne supportent pas les excès d'humidité et l'un des sujets a souffert cette année 2021 des pluies trop abondantes du printemps à novembre, tout comme les Grevillea... Pendant que l'autre sujet qui pousse dans les racines de trois Eucalyptus n'a pas souffert. 


  J'ai gardé pour la fin celui qui me séduit le plus année après année car il a une longue floraison. 

Callistemon viminalis 'Hot Pink' 

  Je dois supprimer l'une ou l'autre fois, des branches gelées en fin d'hiver, mais cela n'entame pas son bon tempérament. Il est situé plein Sud. La haie de laurier cerise ayant été supprimée. 





Mais en dehors de ces trois espèces j'en ai tenté quatre autres. 

Callistemon laevis



  Il a péri dès le deuxième hiver. C'est pourtant le plus couramment proposé en jardinerie jusqu'en Alsace... 

Callistemon masottii 'Mini red'

censé être nain il n'a jamais fait ses preuves.



Callistemon x 'King Park Special'

Sous un grand Eucalyptus le long d'une haie de buis.  


Callistemon viminalis 'Rose Opale'

Il n'a pas fleuri les dernières années. Je ne vois pas de fruits.