Du soleil en hiver : Les mimosas

Les floraisons des mimosas se sont échelonnées depuis notre précédent séjour en janvier et sont encore bien épanouis en cette fin mars.

Il a fait merveilleusement doux ces trois dernières semaines ce qui nous a permis de bien profiter de leurs douces effluves sucrées. Mais je crois bien qu'ils ont souffert de soif. 

Acacia baileyana purpurea

  Son beau feuillage bleu s'illumine de petits pompons jaunes dès janvier. Il sera le premier à fleurir.








Les premiers boutons en novembre




En janvier, timide épanouissement





Il dore enfin, mais je n'en profiterai pas : retour vers l'Alsace.



Acacia dealbata


  Début janvier l'arbre est chargé de boutons...  mais en mars, je ne sais pour quelle raison, j'ai trouvé l'arbre déplumé... toutes les premières branches ont perdue leurs phyllodes et leurs fleurs. Autour de nous pourtant, ils sont de toute splendeur alors qu'ils sont exposés à tous les vents.  
  Mais pour la première fois, j'ai eu la joie d'apercevoir en hiver, voleter entre les branches, un Roitelet triple bandeau.




Fin janvier, les boutons ont bien gonflé.



Acacia pravissima

En janvier 



Mi-mars, l'éclosion va se faire de plus en plus éblouissante.







J'adore ses phyllodes en forme d'écaille. 





Acacia siculiformis

Planté en 2011, ses pousses en avril, sont à elles seules attrayantes. 



  C'est un gros buisson rond mais qui n'a rien d'un coussin posé au sol... Il pique terriblement.  
  Ici derrière un Callistemon.




L'arbuste est doté de phyllodes en pointes acérées... très défensives. 






  Pour pouvoir circuler autour nous avons pratiqué une taille par transparence. Cela donne un certain caché à l'arbuste comme au massif qui l'accueille.






Le jaune de ses fleurs est un peu terne,  mais elles s'imposent par leur parfum. 



Acacia boormanii 

  En novembre, il prépare sa floraison. Il arrive que bien des boutons tombent en cas de sècheresse. On n'y croit pas, mais en Bretagne nous sommes souvent en alerte sècheresse les dernières années.



C'est le plus tardif de mes Acacia. Il est aussi celui qui a les phyllodes les plus fins.
La haie qui aujourd'hui lui fait un bel écran n'avait pas encore poussé. 




  Il arrive qu'en fin d'hiver certaines branches sèchent, mais qu'importe car il en pousse toujours de nouvelles. Il n'a pas à proprement parlé de tronc.








  Mais n'oublions pas les absents. 

Acacia retinoïdes 

  L'Acacia des quatre saisons.

  Ramené d'Alsace où  passait tous les hivers en véranda jusqu'en février, il n'a pas survécu en Bretagne, même planté contre un mur.